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Parce que les Japonais sont très imaginatifs.
Quelques morceaux choisis:
3 coups de ♥ :
★ Tampopo ou « la quête de la nouille parfaite ! » Un film de Juzo Itami.
Tout commence par la lecture d’un roman initiatique sur la soupe de porc aux nouilles qui provoque l’arrêt d’un camionneur affamé par le récit de son coéquipier au petit resto de nouilles de Tampopo. Prélude à la quête de la nouille parfaite …On croisera alors un glouton sauvé in extremis par un aspirateur qui lui déloge de la nourriture restée coincée dans la gorge, des clochards œnologues et gastronomes, une vieille dame qui provoque la fougue des vendeurs en ravageant la nourriture qu’elle palpe convulsivement, une mère dévouée qui passe ses derniers instants sur terre à préparer un ultime repas. On assistera aussi à un cours magistral sur l’art de manger les spaghettis aux vongole …
★ Hotaru no haka Le tombeau des lucioles. Un film d’Isao Takahata du Studio Ghibli. Co-
D’un tout autre genre que Tampopo, on est en 1945 juste après le bombardement de Kobe. Seita, 14 ans et sa petite sœur de 4 ans, Setsuko, devenus orphelins partent s'installer chez leur tante qui leur fait vite comprendre qu'ils sont une charge pour elle ... Ils décident de partir se réfugier dans un bunker désaffecté en pleine campagne et vivent des jours heureux entourés de milliers de lucioles …Un film plein de poésie, d’images émouvantes, un film très triste aussi qui ne se positionne pas seulement contre les Américains, mais également contre les Japonais, qui selon le réalisateur ont fait preuve d'un patriotisme exagéré.
Pour les amateurs du genre & surtout les fans d'Hayao Miyazaki (Princesse Mononoke, Mon voisin Totoro...): le musée Ghibli est un incontournable, pour la visite, une réservation sur internet est obligatoire !!! (à voir les toilettes pour hommes, je vous laisse la surprise!)
★ Hana-bi: de et avec Kitano Takeshi, un feu d'artifice sombre & poétique.
L'inspecteur Nishi, un flic désespéré, rongé par les remords, démissionne pour s’occuper de sa femme malade …
Le commencement d'un voyage doux-amer vers le Mont Fuji.
Thank You… For Everything, Mister Takeshi.
A voir aussi:
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Godzilla (1954) d’Ishirô Honda : un monstre, qui réveillé par des essais nucléaires, se met à détruire des villes entières sur son passage…
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Et enfin, un clin d'oeil en passant à Lost in translation
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Un chouette film américano-
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